Un de vos proche à fait ou faisait partie de la résistance dans le département du Var ? 

Vous souhaitez compléter notre base de donnée et ainsi participer à la sauvegarde du patrimoine historique de notre département ?

Vous désirez qu'un hommage soit rendu à un ou plusieurs de ces combattants de l'ombre et ainsi permettre que son nom et son image ne sombre pas dans l'oubli ? 

La résistance dans le Var

Aprés étude des rapport du Lieutenant Colonel LELAQUET, commandant des Forces Françaises de l'intérieur du Var , que nous avons consulté aux archives des Armées à Paris, les résistants dans le département du Var furent équivalents à une Division, entre 12 à 15 000 hommes pour un total d'une centaine de guérillas qui aboutit à la fin des combats à la capture de près de 4000 prisonniers et d'un millier de tués et bléssés.

 VUE D'ENSEMBLE A L'ENTREE DE LA GUERRE : 

        Dans le désarroi du moment, l’armistice est populaire. Il est parfois perçu comme la fin du drame, l’antichambre de la paix, l’annonce du retour à la normale.. 

Incontestablement, le Maréchal Pétain a du succès dans ce Var “rouge” (socialiste et communiste) où quatre députés sur cinq, où la grande majorité du conseil général, des conseils d’arrondissement et municipaux, où tous les sénateurs se situent à gauche. Pourtant quatre des six parlementaires varois présents à Vichy ( les trois socialistes le dracénois Joseph Collomp, le muyois Henri Sénès,  Zunino, le radical-socialiste Renoult) votent contre les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. Mais cet acte n’est-il pas, plus qu’un premier geste de résistance, l’ultime raidissement d’hommes qui n’admettent ni la fin de la République qu’ils incarnent, ni leur échec politique ? 

   Cette population Varoise, déboussolée, cherche des boucs émissaires. Elle se replie sur elle-même. Plus que jamais, le temps est au chacun pour soi. Cette attitude est encouragée par l’ampleur des problèmes quotidiens (chômage momentané, restrictions grandissantes, hausse des prix), par les meurtrissures de la guerre et par l’angoisse du lendemain.

Pourtant, de façon souterraine, l’opinion se détache progressivement du pouvoir.

   Les conséquences de la collaboration, les réquisitions et le pillage qu’elle engendre sont, chaque jour, mieux mesurés. Les restrictions s’aggravent, les ventres vides constituent un terrain propice au développement des critiques contre le régime. Ce régime, en qui beaucoup avaient espéré naïvement, se révèle une dictature.

   Dès le dernier trimestre de 1940, certains signes permettent de discerner que quelque chose commence à bouger dans l’opinion. Cette évolution se confirme au premier semestre de 1941. En mars et avril, à l’appel de Londres du général De Gaulle, de multiples V et des croix de Lorraine sont tracés à la craie, au crayon, à la peinture à Toulon, Hyères, Carqueiranne, Brignoles, Barjols,Draguignan,  Saint-Raphaël, etc. C’est la preuve de l’influence de la radio anglaise contre laquelle les autorités tentent en vain de réagir. 

   Au printemps, des inscriptions gaullistes fleurissent dans les établissements scolaires de Toulon (Lycée, Collège Rouvière, Externat Saint-Joseph) ainsi qu’au collège de Draguignan où des incidents opposent anglophiles et “nationaux”. 

Et la Résistance alors ?...

   Elle ne s’édifie pas comme par un coup de baguette magique. Elle ne sort pas toute du même moule. Il n’y a d’ailleurs pas de moule, ni de recettes. Les premiers à réagir, très peu nombreux, ne savent pas bien comment faire. Ils sont pourtant décidés à refuser la passivité et l’obéissance.

Les débuts de la résistance “gaulliste” sont très modestes et spontanés. Il s’agit, la plupart du temps, d’écouter la radio anglaise et d’en diffuser, par le bouche-à-oreille, les informations et les mots d’ordre. Travail à l’aveuglette, le plus souvent sans liaison, cette action ponctuelle est conduite par des individus ou de petits noyaux d’amis, de camarades de travail, d’anciens militants.

   Certains petits groupes locaux parviennent à trouver un contact extérieur et deviennent éléments d’ensembles en train de se structurer à l’échelon de la zone sud. A Marseille, autour de Fréjus et Saint-Raphaël, le capitaine Henri Frenay recrute ses premiers compagnons à partir de septembre 1940 et crée l’un des premiers noyaux de son Mouvement de libération nationale.

   Parallèlement, l’ingénieur Jean Herbinger Bressac, directeur des Carrières du Dramont, monte à partir de Saint-Raphaël, un réseau de renseignements en liaison avec l’Intelligence Service, le futur réseau Mithridate dont le Mottois Jean Ramella fera parti.

 


   Les appels du général d’aviation Cochet sont diffusés par ses relations à Toulon et Cavalaire notamment.

De leurs côtés, les communistes sont affaiblis par les défections et l’arrestation des militants les plus en vue. En plus des emprisonnements, 242 internements administratifs touchent ceux que rien ne permet d’inculper entre mai 1940 et l’été 1942. Le bilan peut paraître maigre si l’on s’en tient aux 138 actions de propagande recensées depuis l’automne 1940, mais tout était à apprendre, à construire ou à reconstruire, il n’y avait pas de modèles, il fallait improviser avec des moyens réduits (papier grossier, tampons de fortune, rares machines à ronéotyper, etc...). Pourtant la liaison des petits groupes locaux avec l’extérieur s’est consolidée. On le mesure à la diffusion des journaux clandestins qui commencent à se répandre dans l’été 1941 .

Depuis l’automne, le temps de la résistance organisé a commencé…

 

Sources www.operation-dragoon.com et Jean Marie Guillon.

L'ARmée secrète : l'A.S

L’Armée secrète (A.S) est créé en septembre 1942. Secteur R2.(sud Est)

Cette structure de combat est issue du regroupement des formations paramilitaires des trois plus importants mouvements de résistance « gaulliste » de la zone sud : Combat, Libération-Sud et Franc-Tireur. 

Au milieu de l'année 1942, ces trois grands mouvements souhaitent coordonner les unités militaires dont ils disposent, afin de les rendre plus efficaces. Henri Frenay, le chef de Combat, revendique le commandement de la nouvelle structure, mais il se … Lire la suite...

 

le Mouvement COMBAT :

Créé dés l’été 1940 par quelques militaires groupés autour du capitaine Henry FRENAY, ce mouvement est le plus important de ceux qui formeront les M.U.R., et le plus structuré. Il s’appela à ses débuts et pendant quelques temps « PETITES AILES », transformé en septembre 1941 en « Vérité» il prendra le nom de COMBAT en en janvier 1942. 

Les responsables dans le département du VAR  sont : 

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Le N.A.P : noyautage des administrations publiques.

    Commandé par George Cisson sur le secteur de Draguignan.

le NAP, créé par Combat dans l'été 1942, joue pourtant un rôle essentiel. C'est un service d'information, d'aide matérielle, de préparation de l'épuration et de la prise de pouvoir. Il est l'instrument par excellence du contre-pouvoir et le domaine de prédilection de cette résistance de fonctionnaires et de cadres.

Lorsque, fin 1942, les NAP des trois mouvements fusionnent, seul … Lire la suite ...

l'O.R.A : ORGANISATION RésiStance armée

        L'Organisation de Résistance de l'Armée, l'O.R.A., est créée le 31 janvier 1943 (à la suite de l'invasion allemande en zone « libre » en novembre 1942), en tant qu'organisation se disant apolitique et regroupant d'anciens militaires français déterminés à résister de façon active contre l'occupant de la France mais rejetant initialement le général De Gaulle. 

L’ORA se développe rapidement en zone Sud, grâce aux cadres et à …. Lire la suite….

Les m.U.R- mouvements unis de la résistance

      Les Mouvements unis de Résistance (MUR) sont une organisation française de résistance à l'occupation allemande et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale ; ils sont créés le 26 janvier 1943 par la fusion des trois grands mouvements non communistes de zone sud: « Combat » (Henri Frenay), « Franc-Tireur » (Jean-Pierre Lévy) et « Libération-Sud » (Emmanuel d'Astier de La Vigerie), qui avaient déjà créé un « Comité de coordination de zone sud », présidé par Jean Moulin, délégué du général de Gaulle en zone sud. 

Le but de la fusion est d'accroître l'efficacité notamment dans …. Lire la suite ….

la presse clandestine

      Les premiers travaux sur la future presse du Var sont assurés par une sous-commission du Comité de coordination de la Résistance (futur Comité De Libération), présidée par Henri Michel (Simon) et exclusivement composée de résistants des MUR (Cisson bien sûr, François Cuzin avant qu'il ne soit muté à Digne pour la rentrée 1943, Jean Mathieu, journaliste au Petit Var et le syndicaliste socialiste Jean Forestieri). Elle entend préparer le journal de cette Libération qui peut intervenir à tout moment.  Maître Arnaud, maire révoqué d'Aiguines en 1941, établit les statuts de la société coopérative qui … Lire la suite ...

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