Louis , Marius GAL, alias « Léo », est né le 8 juillet 1920 à Claviers.
A la création des chantiers de jeunesse, il est envoyé dans un camp de la Drôme, mais il comprend vite la mentalité et l'enthousiasme envers le maréchal Pétain que véhicule ce mouvement. il réussira à rejoindre Claviers fin 1942 mais devra se plier comme les jeunes de son âge au service du travail obligatoire, et sera envoyé sur le secteur de Hyères pour la construction des défenses côtières.
En mars 1943, alors qu’il a rejoint son village, il est contacté par François MANZONE, chef des Francs tireurs Partisans dans le Haut Var Est, et est définitivement incorporé a ce mouvement de résistance à compter du 6 mai 1943.
il est désigné pour rassembler les premiers éléments qui constituerons le maquis de Claviers, dans sa propriété de Sainte Hélène au nord du village, qui sera rebaptisé camp Pierre VALCELLI après la mort de ce résistance. Il prendra à la libération le nom de 4em compagnie FTPF de Provence.
Après avoir recruté un vingtaine d’hommes, le camp sera par sécurité déplacer sur l’ancien champ de tir du plateau de Canjuers sa propriété de Sainte Hélène reste pour autant le centre de tri, de selection et de recrutement du Maquis.
Ses actions de résistants se succèdent , sabotages, réception d'armes, caches... il sera même dénoncé et fera l'objet d'une enquête de gendarmerie. Rien ne pourra être retenu contre lui.
En Juin 1944, la mission lui est donné par MANZONNE de prendre position au Col de Boussaque et d’empêcher tout replis ou renforts ennemi avec Marius OLLIVIER, Jean CABASSON, Jean PESCE. Le soir même l'annonce du débarquement en Normandie entraîne le déclenchement des "Plans" d’insurrection. Après plusieurs jours de Maquis, Louis GAL reprend son activité au village ayant eu l'information que le débarquement de Provence serai pour plus tard.
Après l’arrestation de l’abbé ALOISI, de Bargemon, Il regroupe les éléments dispersés du plan de Bargemon, qui ont pu échapper à la rafle, (VENTURINO, GALLIANO, et VALCADE.)
Il sera par la suite désigné comme responsable technique du secteur, et assurera également le gite et la protection D'un radio de L’armée Secrète du nom de Victor DARRAS et de son matériel de transmission. Il participera à de nombreuses interceptions de matériel et de convoie ennemis en gare de Claviers avec la complicité de son bras droit Félix JOURDAN, et l’aide de la femme cheffe de gare qui était chargée de surveiller les mouvements en cas de patrouilles ennemies.
Il prend une par active aux combats de libération du secteur ou ses camarades OLLIVIER et CABASSON perdrons la vie.
Le 25 septembre 1944, il va rejoindre les forces républicaines de sécurité à Ollioules avec le grade de lieutenant.
il sera décoré de la croix de guerre avec « étoilé de bronze attribué à l’ordre de la Brigade pour services exceptionnels rendu au cours des opérations de libération de la France.
Frères d'armes,
la flamme de la résistance ne dois pas s'éteindre et ne s'éteindra pas... Charles De Gaulle
Nous avons pu rédiger cet articles grâce à l'accueil de madame GAL son épouse lors de nombreuses rencontres depuis les années 90, mais aussi nos recherches au service historique des armées de Paris, et aux archives départementales.
Une pensée émue à madame GAL qui viens de nous quitter. Quand à Louis GAL, nous avions retrouvé un courrier écrit au gouvernement en 1994, ou il demandait que justice soit rendue, et que la mémoire de ses frères du Maquis de Claviers ne tombe pas dans l'oublie et soit cité dans l'histoire de la résistance de Provence. à Louis GAL nous dédions cet article. Son héroïsme , son patriotisme, son courage et celui de ses frères ne tombera jamais dans l'oubli.
