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CIOFI Rosette, résistante , AUPS

Rare photo de Rosette, confiée par la famille. Merci à Martine Ciofi.
Rare photo de Rosette, confiée par la famille. Merci à Martine Ciofi.

Jeune résistante née à Aups le 30 août 1927, tuée à l'âge de 17 ans.

Le 22 juillet 1944  les troupes allemandes de la Wehrmacht, Françaises de la Milice et de la compagnie Brandebourg  investissent la localité à l'aube. Il est environ 6 heures du matin quand Rosette CIOFI, qui pars travailler dans les champs traverse la place. Les Milicien l'interpelle. Ils la tiennent en joue contre un platane devant la mairie. La jeune fille, venant de voir un de ses camarade résistant s'enfuir en enjambant la fenètre ouverte de l'école ne fait ni une ni deux . Elle s'élance en courant en direction de la fenêtre, elle est alors prise sous le feu des mitraillettes et mitrailleuses mises en batterie sur la place. Elle est touchée à la jambe et vas giser dans son sang plus de deux heures.. Une fois les troupes Allemandes et française de la Milice éloignés, des civils essaient de lui porter secours. Le docteur du village reste près d'elle et fait son possible. Il la rassure, mais elle a perdu beaucoup de sang. Le soir enfin, elle est chargée dans l'autocar pour Draguignan alors que MARTIN, confectionne à la hâte un drapeau à croix rouge qu'il fixe à l'avant du véhicule.

A Draguignan, elle est prise en compte à l'hôpital, toute la journée du 23 elle lutte, ils pensent amputer la jambe mais lors de l'opération, la jeune Rosette succombera dans la soirée.

Malgré son jeune âge, son patriotisme l'avait amené à se mettre au service de la résistance. Porter des messages, elle s'était même mise à l'ouvrage et avait brodé le brassard du groupe Franc-tireur du camp Robert.

Ce terrible 22 juillet, sera également tué à Aups, le chef du Maquis camp ROBERT, compagnie FTPF de Provence, Henri GUILLOT, et son second, Martin BIAGINI. ainsi que LUCIANI et CHAUDE, du maquis VALLIER alors que "YO"  le second de VALLIER, y sera blessé.

 

Une plaque en sa mémoire a été posée sur la façade de l’hôtel de ville de la commune par l’Union des jeunes filles de France, le 22 juillet 1951.

 

Son nom avait été donné en novembre 1944 à une rue du village. Elle avait été décorée de la Croix de guerre à titre posthume avec citation à l’ordre de la brigade le 31 mai 1946.