· 

PIEPLU Roger.Chef F.T.P.F Lorgues. Var

 

Roger PIEPLU est né 5 décembre 1901 à Alfortville dans le département de la Seine. Il effectuera son service national dans la Marine Nationale.  De profession Boulanger à Lorgues, Var. Il forme et entraine avant guerre les jeunes Lorguais dans une petite équipe de Football à « l’école Sportive Lorguaise.

 

Il ne vas jamais accepter la défaite de la France de 1940. Quand la France tombe sous le régime de Vichy, il est tourmenter par la montée en Force du pétainisme et de la collaboration. En juillet 1941, une Flamme, symbole de la jeunesse Française, partie de Draguignan arrive  à Lorgues officiellement sur le cours en direction du monument aux Morts. Fanions et portes drapeaux en tête. Presque toute la ville viens assister à ce défilé et essayer de comprendre sous quel régime la France venais de tomber…

 

Roger Pieplu et sa famille vas en faire de même, et alors que le défilé passe a son niveau, écœuré par cet extrémisme , il lance à vive voix : «  Et bien ils ne leurs manquent plus que la croix gammée.. ! »

 

Puis il rentre a son domicile la rage au ventre. Hélas, dans la foule non loin de lui, une personne sympathisante du régime de Vichy vas le dénoncer pour sa réflexion anti gouvernementale..

 

Quelques jours plus tard, les gendarmes viendrons a son domicile et le mette aux arrêts. Il est enfermé à la prison de Draguignan avant d’être jugé à Aix ou il sera acquitté.

 

C’est au sein des murs de la prison qu’il vas réaliser qu’il n’est pas le seul à ne pas être d’accord avec le régime. Un d’eux, enfermé pour avoir peint des crois de lorraines sur les murs, l’autre avoir chanté la marseillaise.. cela lui donne à réfléchir.

 

Une fois retourné auprès de sa famille, il vas reprendre son métier de Boulanger, mais petit à petit, vas au sein de sa petite équipe de football d’avant guerre commencer a recruter ses plus fidèles et vaillants joueurs. ..

 

Il dépendra du groupe FTPF Jean CARRARA, et sera nommé chef pour la commune.

 

Son four deviendra très vite cache d’armes puis cache d’un agent de Londres et de son poste émetteur.

 

Les opérations se succèdent avec son groupe, les transports d’armes, notamment grâce à l’aide de monsieur Heraut , le marchand de fruits et légumes, qui laisse dehors sa camionnette et consent à ce que l’équipe de Pieplu s’en serve pour les opérations.. Il lui as laissé les consignes.. 

 

« Héraut, si demain matin nous ne vous avons pas ramenés le véhicule c’est qu’il y a eu un problème. .. dans ce cas, partez de suite a la gendarmerie déclarer que votre voiture vous as été volée… »

 

Puis le message tant espéré arrive enfin… Londres ici Londres.. Nancy à le torticolis »..

 

Annonce le 13 aout au soir que le débarquement dans le sud de la France allé avoir lieu.. On distribue les armes disponibles..

 

Au levé du jour ce matin du 15 aout 1944, alors que comme tous les matins la boulangerie ouvre ses portes une cliente habituelle arrive au magasin toute affolée..

 

Monsieur Pieplu…. ?  venez…  Et dans les lueurs du jour, apparait sur le pas du magasin un soldat entièrement camouflé de la tête aux pieds qui portait sur l’épaule le drapeau Américain.. Il avait sauté avec quelque un de ses camarades non loin du domicile de cette dame .

 

Le groupe de parachutistes égaré vas être récupéré par le groupe de Pieplu et accompagné non loin du four au la propriété du Clos ou les hommes de l’AS vont organiser leur rapatriement.

 

Une partie du groupe vas rester sur Lorgues et se battre aux cotés des résistant locaux, l’autre partie cas embarquer sur les deux camionnettes parties de Lorgues en direction des Nouradons pour retrouver les leurs. Arrivés aux Nouradons, les paras sont récupérés par les résistants des Arcs et conduits au village avec d’autres hommes éparpillés. Leur objectif étant la Motte. (Ce sont des hommes du 1er bataillon du 517em régiment aéroporté sous les ordres du Colonel William Bill BOYLES)

 

Le convoie ayant débarqué les paras US, arriva le drame que l’on connait, les 2 véhicules, sur les conseils de résistant Arcois se sont dirigés vers les 4 chemins  et furent mitraillés par la contre attaque allemande au sud de la Gare. 13 résistants y ont perdu la vie.