Le baptême du feu aura lieu fin de l'été , opération Vésuve : La libération de la Corse en septembre 1943. En juin 1944, il participe à la libération de l'ile d'Elbe ou il neutralise avec son unité des batteries côtières avant le débarquement du gros des troupes. 

En 1996, nous rencontrons le Chasseur Jean FOLLIERO De LUNA ami de JACQUEMET de la 4em section qui nous raconte lors de notre interview :

" ... A l'ile d'Elbe, la section a exterminé 3 canons sur 4 de la presqu'ile d'Enfola en glissant des grenades Gammon dans leur gueule. Les hommes sont montés a cheval sur les canon après avoir réduit a néant les servants de la batterie allemande du nord de l'ile, ayant étés débarqués des vedettes américaines dans des rubber-boats arrivés à la plage à 3heures 3.0 du matin le 17 juin 1944." 

De retour en Corse, le bataillon se prépare au débarquement dans le Sud de la France. Dés fin juillet, deux équipes du 1er choc seront parachutées en opération commando pour aider la résistance dans la région de Dieulefit dans la Drôme. 

Alors que l'ensemble du bataillon se prépare pour le débarquement, l'état major de la division aéroportée  "first airborne task Force" demande des volontaires français pour sauter avec les alliés sur la Provence. Au total 11 officier et paras du 1er bataillon de choc prendrons part à l'opération. Claude JACQUEMET se porte volontaire et quitte Calvi le 31 juillet pour rejoindre Naples avec ses frères d'arme. L'on ose imaginer l'excitation de Claude quand il vas apprendre qu'il va être parachuté dans la vallée de l'Argens proche de sa ville natale. 

Le 10 août une voiture de commandemant américaine viens chercher les 11 français du Choc pour Lido de Rome où ils sont dispatchés dans les diverses unités alliées. le Sergent JACQUEMET est affecté à la 2em brigade indépendante Britannique, plus précisément au sein du 5em bataillon écossais.

Hélas le parachutage va mal se passer, Claude est largué avec les hommes du 5em bataillon écossais à plus de 15 kilomètres au Nord de la zone prévue aux environs de Fayence. Après une marche forcée, et la rencontre de plusieurs combats en lignes ennemies, il arrivera au Muy a peine libéré où la population réservera un accueil triomphal à l'enfant du pays.

Il continuera avec son unité la campagne de France, les durs combats des Vosges, et de l'Autriche et de l'Allemagne puis, a peine revenu au Muy signera un engagement pour poursuivre une carrière militaire au grand regret de sa mère. 

Nommé lieutenant il vas combattre en Indochine, il sera fait prisonnier par les Viet-Minh au printemps 1954 lors de la bataille de Dien-Bien-Phu, transféré au camp de d'internement 112 il va probablement mourir de malade ou de faim dans le camp, il n'avait alors que 30 ans. La date de sa mort n'a jamais été déterminée son acte de décès stipule juillet 1954 

Son corps ne sera jamais rapatrié, sa mère gardera l'espoir le reste de sa vie le retour de Claude. Sa chambre, ses draps, ses vêtements l'attendaient, même son assiette resta dressée à la table de la cuisine. Claude JACQUEMET n'est jamais revenu et sera finalement déclaré mort pour la France et décoré de la légion d'honneur.

37 000 fut le nombre approximatif de prisonnier avec 10 000 rien que pour la bataille de Dien-Bien-Phu, sur ces 10 000,  70% sont morts les quatre premiers mois. cela monte un total de 26 200 morts dans les camps Viet-Minh.

AU Muy, ville natale de Claude JACQUEMET une avenue porte son nom et une plaque rend hommage à ce héro qui donna sa vie pour la France.

Tous droits réservés, merci de mentionner la source lors de l'utilisation même partielle de cet article. Sources opération-dragoon.com. rencontre avec les Chasseurs Jean FOLLIERO de LUNA et François GILBERT- 1990-1996- archives départementales Var-