

During the tumult of World War II, the Buckley-class escort destroyers, nicknamed "Tin Cans" for their lightness, played a crucial role in protecting Allied convoys and countering German U-boats. The USS Hollis (DE-794), launched in 1943, illustrates this contribution through its missions in the Mediterranean, notably during Operation Anvil-Dragoon. This article traces the ship's journey, from its technological research to its operational engagements.
A Buckley-Class Ship
Launched in 1943, the USS Hollis is a Buckley-class escort destroyer, a series of 102 ships designed for convoy escort and anti-submarine warfare. Initially commanded by Captain C.M. Hall, and later by Lieutenant Commander Gordon Denslow KISSAM, the Hollis entered service during its shakedown cruise in 1943. Equipped to counter German acoustic torpedoes, it embodied Allied technological innovation in the face of submarine threats.

Technological and Operational Missions
From the outset, the USS Hollis was assigned to Quonset Point, Rhode Island, where she participated in research on countermeasures to German acoustic torpedoes, such as the G7e/T4 Falke and the G7es/T5 Zaunkonig, deployed in September 1943. These torpedoes, capable of homing by ship noise, represented a major threat to Allied convoys, and the Hollis's work contributed to the development of defensive tactics.
In 1944, the Hollis was deployed to the Mediterranean, where she fulfilled several roles:
Convoy Escort: She protected merchant ships and aircraft carriers, particularly at Casablanca, by forming a screen against enemy submarines and aircraft.
Covered Missions: She supported the Navy's first Underwater Demolition Team (UDT), participating in clandestine operations. Operation Anvil-Dragoon (August 15, 1944): During the invasion of southern France, the Hollis bombarded German positions before the landings, playing a key role in establishing the Allied beachhead.
The ship operated in numerous areas, including Bermuda, French Morocco, Algeria, Italy, Malta, Corsica, Sicily, and France, with frequent stops in Naples, Mers El Kebir, and Marseille. These missions exposed the crew to constant threats, particularly during replenishment at sea, where the ships were vulnerable to air attack.
Emblematic Episodes
Several incidents mark the history of the Hollis:
Torpedo Deflection: The crew used propeller drag to deflect enemy torpedoes, a daring maneuver where the projectiles sometimes grazed the hull, causing moments of extreme tension in the engine room. Air Attack: During a Luftwaffe assault, gunners equipped with 40mm Bofors cannons shot down a German plane, which crashed near the ship, sending burning debris flying aboard.
The Audacity of a German Pilot: In Sicily, a Messerschmitt Me-109 flew low between the Hollis and another ship being refueled, without opening fire. The pilot, likely a Luftwaffe ace, saluted the crew before disappearing, illustrating the complexity of human interaction at the end of a war.
A more lighthearted anecdote concerns a young sailor, Delmar COVILLE, who stole a cherry pie meant for the captain. This misdeed, though minor, earned him a stint in solitary confinement and punitive chores, reflecting the strict discipline on board.
The USS Hollis (DE-794) served with distinction in demanding theaters of operation, contributing to the security of Allied convoys and the success of Operation Anvil-Dragoon. Decommissioned after the war and eventually dismantled, she remains a symbol of the ingenuity and courage of destroyer escort crews. Her missions, combining technological innovation and tactical engagements, underscore the importance of the "Tin Cans" in the Allied victory. The stories of her sailors, like Delmar COVILLE, give a human dimension to this story, recalling the sacrifices made for freedom.
This article was written through the work of the son of a veteran who served on the USS HOLLIS, Delmar COVILLE, as well as our own research.

Dans le tumulte de la Seconde Guerre mondiale, les destroyers d'escorte de la classe Buckley, surnommés "Tin Cans" pour leur légèreté, ont joué un rôle crucial dans la protection des convois alliés et la lutte contre les sous-marins allemands. L’USS Hollis (DE-794), lancé en 1943, illustre cette contribution à travers ses missions en Méditerranée, notamment lors de l’Opération Anvil-Dragoon. Cet article retrace le parcours de ce navire, de ses recherches technologiques à ses engagements opérationnels.
Un Navire de la Classe Buckley
Lancé en 1943, l'USS Hollis est un destroyer d'escorte de la classe Buckley, une série de 102 navires conçus pour l'escorte de convois et la guerre anti-sous-marine. Commandé initialement par le capitaine C.M. Hall, puis par le lieutenant-commandant Gordon Denslow Kissam, le Hollis entre en service lors de sa croisière de rodage ("shakedown cruise") en 1943. Équipé pour contrer les torpilles acoustiques allemandes, il incarne l'innovation technologique alliée face aux menaces sous-marines.
Missions Technologiques et Opérationnelles
Dès ses débuts, l’USS Hollis est affecté à Quonset Point, Rhode Island, où il participe à des recherches sur les contre-mesures aux torpilles acoustiques allemandes, telles que le G7e/T4 Falke et la G7es/T5 Zaunkonig, déployées dès septembre 1943. Ces torpilles, capables de se guider par le bruit des navires, représentent une menace majeure pour les convois alliés, et les travaux du Hollis contribuent au développement des tactiques défensifs.
En 1944, le Hollis est déployé en Méditerranée, où il remplit plusieurs rôles :
Escorte de convois : Il protège des navires marchands et des portes-avions, notamment à Casablanca, en formant un écran contre les sous-marins et les avions ennemis.
Missions secrètes : Il soutient la première équipe de démolition sous-marine (UDT) de la Marine, participant à des opérations clandestines.
Opération Anvil-Dragoon (15 août 1944) : Lors de l’invasion du sud de la France, le Hollis bombarde les positions allemandes avant le débarquement, jouant un rôle clé dans l’établissement de la tête de pont alliée.
Le navire opère dans de nombreuses zones, incluant les Bermudes, le Maroc français, l’Algérie, l’Italie, Malte, la Corse, la Sicile et la France, avec des escales fréquentes à Naples, Mers El Kebir et Marseille. Ces missions exposent l’équipage à des menaces constantes, notamment lors de ravitaillements en mer, où les navires sont vulnérables aux attaques aériennes.
Épisodes Emblématiques
Plusieurs incidents marquant l’histoire du Hollis :
Déflection de torpilles : L’équipage utilise la traînée d’hélice pour détourner les torpilles ennemies, une manœuvre audacieuse où les projectiles frôlent parfois la coque, provoquant des moments de tension extrêmes dans la salle des machines.
Attaque aérienne : Lors d’un assaut de la Luftwaffe, les canonniers, équipés de canons Bofors 40 mm, abattent un avion allemand qui s’écrase près du navire, projetant des débris brûlants à bord.
L'audace d'un pilote allemand : En Sicile, un Messerschmitt Me-109 passe à basse altitude entre le Hollis et un autre navire en cours de ravitaillement, sans ouvrir le feu. Le pilote, probablement un de la Luftwaffe, salue l’équipage avant de disparaître, illustrant la complexité des interactions humaines en fin de guerre.
Une anecdote plus légère concerne un jeune marin, Delmar COVILLE, qui vole une tarte aux cerises destinée au capitaine. Ce méfait, bien que mineur, lui vaut un séjour au cachot et des corvées punitives, reflétant la discipline stricte à bord.
L’USS Hollis (DE-794) a servi avec distinction dans des théâtres d’opérations exigeantes, contribuant à la sécurité des convois alliés et au succès de l’Opération Anvil-Dragoon. Désarmé après la guerre et finalement démantelé, il reste un symbole de l'ingéniosité et du courage des équipages de destroyers d'escorte. Ses missions, mêlant innovation technologique et engagements tactiques, soulignent l’importance des « Tin Cans » dans la victoire alliée. Les récits de ses marins, comme Delmar COVILLE, donnent une dimension humaine à cette histoire, rappelant les sacrifices consentis pour la liberté.
Cet article à été rédigé grace au travail du fils d'un vétéran ayant servi sur l'USS HOLLIS, Delmar COVILLE, ainsi que nos recherches personnelles.